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Benvenuti sul sito dedicato ai monaci di  Tibhirine

Il 21 maggio 1996, sette monaci trappisti venvano assassinati in Algeria . La loro morte ha sollevato l’emozione della comunità internazionale, e il testamento spirituale di Fratel Christian de Chergé risuona oggi come uno dei grandi testi de XX secolo. Questa piccola comunità dell’Atlas cosi’ prossima ai suoi vicini algerini, è andata fino in fondo all’amicizia e alla fedeltà ad una vita monastica  impiantata in terra d’Islam. Ciò che ha fatto vivere quella comunità continua ad ispirare tanti uomini e donne di oggi, di tutti gli orizzonti, che aspirano a vivere quella fraternità che loro hanno firmato con le loro vite. Sotto l’egida dell’ « Associazione degli scritti dei 7 », che raggruppano le famiglie, gli amici e l’Ordine Cisterciense della Stretta Osservanza, questo sito vorrebbe, oggi, render loro  omaggio  e permettere di far conoscere i loro scritti e le loro attualità attraverso gli avvenimenti, le creazioni artistiche, le pubblicazioni, l’approfondimento spirituale e la meditazione.
Pas de traduction pour ce texte.

JANVIER 2020 :

Merci de ces nouvelles qui font chaud au coeur. On sent, au travers de votre action, que l'esprit de Tibhirine dépasse largement les murs du monastère pour s'intéresser et venir en aide à de grandes détresses.

 

FEVRIER 2018 :

  • Lettre de Frère D. :
J’ai vécu 3 ans à El Biar, Alger, nous étions 12 Frères des Ecoles Chrétiennes à St Joseph !
Nous avions 1300 jeunes à l’école et au collège.
Nous étions très liés à Tibhirine et au Frère Luc qui venait chez nous dès qu’il avait un malade à l’hôpital d’Alger.
Nous avons quitté en 1976.
Je verse ma modeste obole pour l’œuvre.
Bien fraternellement !
 
 

JANVIER 2018 :

  • Lettre du 24 janvier
C’est une heureuse surprise de retrouver les Amis de Tibhirine et d’avoir des nouvelles. Vous avez pu étendre les aides à d’autres missions et je vous fais totalement confiance : l’esprit des Frères continue à éclairer vos choix.
Si la Béatification est célébrée, vous ferez sûrement un nouvel appel aux dons car il est facilement imaginable que l’Eglise d’Algérie ne pourra pas à elle seule assurer le coût de cette fête. Permettez-moi de vous souhaiter une année lumineuse et sainte.
Bien avec vous en communion.

 

DECEMBRE 2017 :

  • Lettre du 24 décembre :
Chers amis de Tibhirine,
Je viens de relire votre lettre d’il y a un an. J’espère sincèrement que les membres du Chemin Neuf qui sont à Tibhirine tiennent le coup et assurent une présence de service et de prière dans ce lieu si cher à beaucoup d’entre nous. Je souhaite aussi que le Père Jean Marie Lassausse tienne le coup et soit toujours la cheville ouvrière de votre communauté. … Je vous suis unie par la prière et l’affection. Que Dieu vous garde et vous aide pour obtenir ces fameux visas et dans vos déplacements. Je vous envoie mon amitié et vous assure de mes prières. Merci d’avance des nouvelles que vous enverrez. Sœur de la Charité

 

DECEMBRE 2014 :

  • Lettre de l’Aude :
JOIE ET PAIX
à vous tous à l’approche de Noël.
De tout cœur avec votre belle action.

 

NOVEMBRE 2014 :

  • Chers Amis,
Nous sommes toujours très heureux de recevoir des nouvelles de Tibhirine. Quelle joie de voir tous vos beaux projets se réaliser. Bravo à vous tous de les mener au bout et de pouvoir soutenir la population qui vous entoure. Tibhirine reste un haut lieu et aussi dans notre cœur, ...
Nous restons unis à vous par la prière dans le Cœur de Jésus et de Marie".

 

OCTOBRE 2013 :

  • Lettre du 15/10/2013 :
Merci pour ce que vous faites pour ce lieu qui m’a laissé un souvenir profond. Je ne peux pas vous aider davantage car je pars pour trois mois de bénévolat à Jérusalem où il y a aussi beaucoup de frères à secourir Très fraternellement.
  •  Lettre d’une Sœur de Charité :
Merci pour votre service, votre travail et ce bel envoi de nouvelles. Union de prières

 

DECEMBRE 2012 :

  • Lettre des Yvelines :
Chers Amis de Tibhirine,
Le monde actuel a un grand message à recevoir : « Que la Paix soit avec vous ! ». Puisse Tibhirine demeurer, plus que jamais, ce signe de fraternité par-delà la différence. La prière et le travail ont été au cœur du partage vécu par les moines avec leurs voisins musulmans. Peut-on rêver que ce partage se poursuive à Tibhirine où convergent tant de pèlerins arrivant par deux chemins de Foi ? Avec mon meilleur souvenir et en union de prière.

 

NOVEMBRE 2012 :

  • Lettre du Tarn :
Il est évident que la Communauté et le lieu du sacrifice des moines de Tibhirine, sacrifice qui a connu un retentissement mondial, doit perdurer. Vous devez avoir beaucoup d'amis qui partagent cet avis et nous rejoignons pour la 2ème année la communauté invisible mais bien réelle de Tibhirine. Aussi nous sommes heureux de renouveler notre soutien de --- qui vous est bien précieux. Bonne continuation et merci pour les informations. Fraternellement.

 

OCTOBRE 2012 :

  • Lettre de Reims :
Chers Amis,
Merci pour les nouvelles de Tibhirine. Je lis actuellement « L’esprit de Tibhirine » avec le témoignage de Frère Jean-Pierre ! Je retrouve ce que j’ai vécu entre 1973 et 1976 ! Frère Luc venait souvent chez nous à St Joseph d’El Biar ! Nous allions souvent à Tibhirine. Bon succès à tous les projets que nous portons dans la prière Bien sincèrement. NB : 1 CCP avec ma modeste obole
  • Lettre d’Eure et Loir
Merci de la lettre annuelle que j'attendais pour avoir des nouvelles de Tibhirine. Je prie tous les jours les Frères Martyrs, et pense au Père Lassausse. Recevez mes meilleurs sentiments.

 

 DECEMBRE 2011 :

  • Lettre de Versailles :
Chers Amis,
 Bravo pour cette présence active maintenue à Tibhirine, signe d’une autre Présence dont on sent que le monde a tant besoin et que chrétiens et musulmans peuvent ensembles rendre plus visible. Récemment je suis allé à… [à l’abbaye de Belloc et à Pau] et à… pour témoigner, avec un ami musulman de la dimension spirituelle du dialogue entre Chrétien et Musulman. Tout naturellement il me semble que le chèque qui m’a été remis avait sa place à Tibhirine ! Avec toute mon amitié et en union de prière pour que demeure l’Espérance.

 

  • Lettre du Havre :
Monsieur,
Je viens de lire le livre de Jean Marie Lassausse « le jardinier de Tibhirine ». J’ai été ému par l’œuvre qu’il entreprend. Comme les sept Frères assassinés, il maintient la flamme d’une présence chrétienne en terre d’islam. C’est, bien sûr, sur le plan spirituel que l’essentiel se fait. Mais une contribution matérielle pourra l’aider : ci-joint donc un chèque. Avec mes sentiments fraternels.

 

NOVEMBRE 2011 :

  • Lettre d’Eure et Loire :
Cher Frère,
C’est avec émotion que j’ai lu et relu, la lettre de Tibhirine, merci beaucoup.
J’ai été heureuse d’avoir des nouvelles du Monastère et du Père Lassausse, de savoir que des algériens musulmans viennent se recueillir sur les lieux … que la vie des habitants du village, s’est améliorée avec le gaz.
Je fais connaitre la lettre à mes amies et vous adresse mes meilleurs sentiments. MC.
  • Lettre d’Italie
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Le point sur Tibhirine

Il y aura bientôt quinze ans que nos frères de Tibhirine ont été assassinés.  Ils ne cessent d’être présents dans la mémoire de leurs familles et de leurs frères et soeurs de l’Ordre cistercien, mais aussi dans celle d’un public beaucoup plus large. Le message de leur vie et des écrits de certains d’entre eux demeure pour beaucoup une source d’inspiration et est devenu pour certains un sujet d’étude. L’enquête sur les circonstances de leur mort se poursuit à son propre rythme avec, de temps à autre des rebonds. Le film Des hommes et des dieux, a eu un succès inattendu.

Faisons un peu le point...

A) Le film

Le scénariste Étienne Comar et le producteur Xavier Beauvois ont eu la sagesse de centrer le film sur la vie monastique des moines et sur ce qu’ils ont vécu durant les trois dernières années de leur vie -- qui fut une période de violence extrême en Algérie -- en relation avec la population musulmane qui les entourait. Il ont choisi, à juste titre, de ne pas aborder – en tout cas pas directement – la question de l’identité de leurs ravisseurs.

Le succès du film réside non seulement dans le nombre de personnes qui l’ont vu, mais aussi, et surtout, dans la façon à peu près unanimement positive dont il a été reçu, aussi bien dans les milieux non-croyants que dans les milieux croyants. Les palmes n’ont pas manqué pour venir souligner ce succès.

Ce film semble être venu comme une grâce pour notre Société et notre Église dans les temps actuels.

B) Les frères

Les publications des dernières années avaient fait connaître surtout Christian et Christophe, qui avaient laissé des écrits.  Le film a mis en lumière la figure de Luc, et on peut s’en réjouir, car Luc a été l’âme de Tibhirine durant cinquante ans. Le film, ainsi que d’autre publications ont aussi permis de connaître un peu mieux les autres frères.

Amédée nous a quittés l’an dernier.  Jean-Pierre, qui a toujours gardé une grande discrétion, a donné récemment un interview d’une très grande beauté et d’une très grande profondeur dans le journal Le Figaro. Cet interview a rappelé à tous que la communauté Notre-Dame de l’Atlas n’a jamais cessé d’exister, et qu’elle existe toujours à Midelt, au Maroc, où une toute petite communauté continue de vivre ce qu’ont vécu nos frères à Tibhirine.

C) L’enquête

S’il était bon que le film concentre son attention et celle des spectateurs sur ce qu’ont vécu les moines et sur leur message, l’enquête judiciaire se poursuit et il est important que la quête de la vérité ne s’arrête pas.

Je compte faire le point sur cet enquête dans un texte séparé.  Qu’il suffise de dire ici que le juge Marc Trévidic la mène avec une grande rigueur professionnelle. Il n’a jamais indiqué sa préférence pour une hypothèse plus que pour une autre, mais n’en exclut aucune.  Il a jusqu’ici interrogé un assez grand nombre de témoins, en particulier des personnages importants du gouvernement français en place à Paris ou à Alger à l’époque des faits. Il a analysé les documents venus d’Alger comme réponse à la Commission rogatoire qu’y avait envoyée son prédécesseur, le juge Bruguière, et qui avaient été versés au dossier.  Il a aussi analysé un bon nombre d’enregistrements audio et vidéo – essentiellement des témoignages de repentis – envoyés également par Alger, mais que le juge Bruguière avait laissés dans son coffre-fort sans les verser au dossier.  Il a obtenu que quelques documents classifiés « secret défense » soient déclassifiés, mais il est en attente de beaucoup d’autres, plus importants. Il lui reste à entendre plusieurs personnes du côté algérien.  Il a surtout l’avantage de connaître beaucoup d’autres dossiers qui apportent des lumières sur celui-ci.

Le juge Trévidic vient d’écrire un livre : Au coeur de l’antiterrorisme (JCLattès, 2011) extrêmement intéressant, qui révèle la complexité de ce genre d’enquête.  On y trouve un chapitre où Trévidic  décrit ce qu’il a ressenti en voyant le film Des hommes et des dieux. Ce chapitre révèle surtout les qualités d’homme et la grande sensibilité de ce juge breton.

D) Le témoignage du général François Buchwalter

François Buchwalter était attaché militaire auprès de l’ambassade française à Alger au moment de la mort des moines. C’est un militaire d’une grande rigueur professionnelle, qui n’a jamais cherché de publicité.  À l’époque des faits il a appris certaines choses de la part de collègues militaires. Il a communiqué ces informations à ses supérieurs hiérarchiques à Paris et en a parlé confidentiellement à l’époque à quelques personnes à qui ces informations pouvaient être utiles.  Il a ensuite gardé le silence.  Convoqué devant le juge d’instruction Trévidic l’an dernier, il a répété ce qu’il avait mis dans son rapport envoyé à Paris à l’époque des faits. Ce rapport est l’un des documents importants qu’on ne retrouve pas au ministère.

Il n’a jamais défendu une thèse.  Il a tout simplement rapporté une information qu’une personne de confiance et sérieuse lui avait rapportée.  C’était que la mort des moines était due à une bavure de l’armée, ceux-ci ayant été tués lors d’une attaque par hélicoptère de l’armée algérienne contre une base du GIA. La chose n’est pas impossible, contrairement à ce que plusieurs ont immédiatement écrit, car divers témoignages trouvés dans les enregistrements du « coffre-fort du juge Bruguière » décrivent des opérations semblables et les documents déclassifiés provenant de l’ambassade d’Alger parlent de telles opérations à l’époque de la mort des moines.

D’autres témoignages indépendants recueillis récemment, tout comme les bruits qui circulaient en Algérie à l’époque, tendent à démontrer que cette version de la « bavure » était la version que l’armée algérienne voulait faire circuler. On peut se demander pourquoi. Plus d’une personne a fait remarquer que l’état des têtes telles qu’elles ont été retrouvées ne semble pas compatible avec cette hypothèse. On ne peut donc pas exclure que cette information était voulue par l’armée comme une forme de désinformation pour cacher autre chose.

Quoi qu’il en soit, le général Buchwalter n’a jamais défendu cette thèse.  Il a simplement rapporté le « fait » que cette information lui avait été fournie. Il était important que ce fait soit déposé à l’enquête.  Et il l’a fait parce que le juge lui a demandé de le faire. On s’étonne que certaines personnes sentent le besoin de « défaire la thèse du général Buchwalter ».

E) Les dissidents et les repentis

Du côté algérien, deux catégories de personnes ont fait des déclarations au fil des années, d’une part des membres de la Sécurité Militaire algérienne ou des services secrets algériens, qui ont fait défection, et qui tendent à incriminer ces services, et, d’autre part, des repentis, qui tendent à incriminer les islamistes.

Les motifs qui ont poussés certains membres des services secrets à faire défection sont évidemment divers.  La réaction du régime en place est évidemment toujours de les discréditer totalement, et pour cela ils produisent à leur tour de nombreux témoins à charge contre ces témoins embarrassants.  Il serait pour le moins naïf de prendre pour du pain bénit tout ce qu’affirment ces témoins à charge.

L’une des armes utilisées par les services secrets algériens comme par tous les services secrets à travers le monde est celui de l’infiltration des groupes terroristes par des membres des services.  Les « repentis » qui parlent semblent bien être, pour la plupart, non pas des terroristes qui se sont repentis, mais de ces infiltrés qui reviennent à la vie civile (avec souvent une bonne situation de commerçants).

Il est certain qu’en recoupant tout ce qui a été « révélé » par les uns et les autres au cours des années, on a acquis une connaissance beaucoup plus grande du fonctionnement aussi bien des groupes islamistes que de la Sécurité Militaire algérienne et qu’une image de plus en plus claire de ce qui est arrivé à nos moines se dessine.

La seule attitude professionnelle devant cet ensemble de témoignages est celle du juge d’instruction : prendre sérieusement en considération tout témoignage, examiner attentivement sa véracité ou sa fausseté, retenir éventuellement des parcelles de vérité confirmées par d’autres témoignages malgré peut-être certaines incohérences sur des points périphériques.

S’efforcer de décrédibiliser tous les témoignages des dissidents, comme le fait évidemment la presse algérienne liée au régime militaire et certains auteurs français ayant leur thèse à privilégier ne favorise pas la recherche de la vérité.

Les témoignages d’un « repenti » comme Ali Benhadjar, qui n’a cessé de louvoyer et de modifier les versions successives de ses récits au cours des années ne sont certes pas plus crédibles que ceux d’un Abdelkader Tigha. Encore moins celles de son neveu Larbi ben Mouloud, produit par le Régime quelques années après les faits et qui aurait été captif au même endroit que les moines, mais qui n’apporte de cela aucune preuve que ses propres dires, qui ont d’ailleurs varié d’une déposition à l’autre.

F) Un livre récent

René Guitton avait publié en 2001 un premier livre sur Tibhirine (Si nous nous taisons... Le martyre des moines de Tibhirine, Calmann-Lévy 2001).  L’intérêt de ce livre était surtout de faire connaître pour la première fois les négociations entamées par Marchiani et la DST pour essayer de libérer les moines. Jusqu’alors les autorités françaises avaient toujours dit qu’il n’y avait pas eu de négociations. En communiquant ces informations à Monsieur Guitton les autorités françaises – essentiellement la DST – reconnaissaient implicitement qu’il y avait bien eu des négociations, dont la négation n’était plus crédible.

Au moment du quinzième anniversaire de la mort des moines, René Guitton publie un nouveau livre qui est censé une fois de plus apporter toute la lumière (En quête de vérité. Le martyre des moines de Tibhirine, Calmann-Lévy 2011). L’ironie du sort veut que le livre paraît quelques semaines seulement après le retour au gouvernement de Monsieur Alain Juppé que le premier livre, d’il y a dix ans, rendait responsable d’avoir fait chavirer les efforts de Marchiani pour faire libérer les moines.

Un premier examen de ce livre révèle que les « nouveaux » documents que nous révèle Guitton sont essentiellement les pièces déposées au dossier de l’enquête à l’époque où cette enquête était menée par le juge Bruguière et ceux qui ont fuité dans la presse pour la période suivante de l’enquête.

On sait qu’un juge d’instruction doit communiquer toutes les pièces de son enquête au parquet ainsi qu’à la partie civile. Monsieur Guitton n’a pas eu ces documents, en particulier les photos des têtes des moines, de la part de la partie civile.  Il les a donc eus soit du parquet soit du juge Bruguière lui-mêmes, lesquels, contrairement à la partie civile, sont tenus au secret de l’instruction. (Mais les documents publiés par Wikileaks concernant la façon dont l’ambassade américaine était tenue au courant de l’enquête sur le génocide du Rwanda montrent que le juge Bruguière interprétait fort librement son obligation professionnelle au secret.)

Par ailleurs on doit constater que Monsieur Guitton n’a pas eu accès aux procès-verbaux des auditions plus récentes de nombreux témoins importants de l’État français faites par le juge Marc Trévidic, sauf les quelques éléments parus dans la presse. Il n’a pas eu accès non plus à la transcription des bandes enregistrées  – essentiellement des témoignages de « repentis » ayant été liés au sort des moines – que les autorités algériennes avaient transmises au juge Bruguière et que celui-ci, au moment de sa démission, avaient laissées dans son coffre-fort sans en prendre connaissance et, en tout cas, sans les verser au dossier comme il aurait dû le faire.

Je compte analyser dans une autre note ce livre de Monsieur René Guitton qui, contrairement à ce qu’affirme la bande publicitaire sur la couverture du livre, n’apporte vraiment aucune révélation choc. J’ai évidemment remarqué qu’il décrit un bon nombre d’événements me concernant ou que  j’ai vécus personnellement, et dont j’ai gardé une description détaillée rédigée chaque jour.  Ces faits sont présentés dans le livre de Guitton avec une quantité si énorme non seulement d’inexactitudes mais de graves erreurs de faits, faciles à démontrer, qu’on ne sait vraiment quel crédit donner au reste de cette reconstitution des faits à la Sherlock Homes.

Pour le moment je m’arrêterai seulement à son Épilogue, qui est probablement la seule grande nouveauté des 335 pages de ce livre. L’auteur y avance l’hypothèse (une de plus, après avoir déploré qu’il y en avait eu trop) que chacun des moines aurait été exécuté par une balle de révolver qui aurait percé le crâne et serait sortie par la partie inférieure du visage.  Cette hypothèse serait le résultat d’un examen attentif des photos des têtes – photos remises par les autorités algériennes au juge Bruguière et qui se trouvent dans le dossier de l’instruction.  Cela n’est pas tout à fait impossible, mais en lisant cet Épilogue on a l’impression d’être devant un nouveau Da Vinci Code plutôt que devant une enquête judiciaire.

Personnellement j’ai examiné assez attentivement les têtes dans les cercueils et n’ai rien remarqué de semblable.  J’ai aussi examiné les photos en question.  Le juge Trévidic a lui aussi fait examiner ces mêmes photos par un expert en médecine légale – bien avant la parution du livre de Guitton – pour savoir si une autopsie éventuelle pourrait apporter quelque chose.  Bien plus, au moment de la reconnaissance des têtes, le colonel responsable de l’hôpital Ain Nadja nous a très explicitement dit que les têtes avaient été nettoyées et préparées selon les méthodes de la médecine légale, qu’elles avaient été photographiées et radiographiées.  S’il y avait eu cette marque de balle dans chacune des têtes, on ne comprend pas pourquoi les médecins légistes algériens qui ont examiné et traité les têtes et ont rédigé un rapport scientifique de leur examen ne l’auraient pas remarqué et indiqué.  Pour éclaircir ce point les radiographies réalisées par les autorités médicales militaires algériennes, s’il est possible de se les procurer, seraient d’un intérêt beaucoup plus certain qu’une autopsie pratiquée quinze ans après les faits.

Si cette hypothèse de Monsieur René Guitton était confirmée, cela pourrait avoir des conséquences extrêmement sérieuses.  En effet tous ceux qui connaissent un peu les manières de faire des islamistes sont convaincus qu’ils ne peuvent avoir pratiqué ce genre d’exécution.  Ils utilisent toujours l’arme blanche, eux.  De quoi relancer la requête d’Amnistie Internationale et d’autres groupes de défense des droits humains pour une enquête internationale indépendante sur les violences en Algérie durant ces dix années et plus de guerre civile.

Au sujet de la reconnaissance des têtes des sept moines, reste á signaler une autre erreur importante, dont Monsieur Guitton n’est cependant pas le responsable.  Il parle, citant l’ambassadeur Michel Lévêque, du « médecin légiste affecté à l’ambassade ».  Or, il n’y avait ni médecin affecté à l’ambassade française à Alger, ni médecin légiste français en Algérie.  Il y avait tout simplement un jeune médecin affecté à la Gendarmerie française, et auquel faisaient appel en cas de besoin l’ambassade ou les autres autorités françaises en Algérie.  C’est ce jeune médecin qui fut amené à l’hôpital lorsque nous sommes allés  reconnaître les corps. Il avait à ce moment-là tout simplement sa formation de base de médecine générale et, à la demande de l’ambassadeur, il répondit qu’il n’avait aucune compétence en médecine légale. Il était tout simplement présent lorsque le consul et moi avons fait la reconnaissance des têtes avec l’aide de photos que possédait le consul.

Ici je me permets de rétablir la vérité des faits. Il est souvent écrit que la reconnaissance des têtes a été faite par l’ambassadeur français et/ou telle ou telle personne.  En réalité cette identification a été faite par deux personnes : le Consul François Ponge (mais je pensais à ce moment-là qu’il était un secrétaire de l’ambassade !) et moi-même.  C’est ce que le Consul écrivait le soir-même par fax à sa hiérarchie à Paris : « L’adjoint du prieur général et moi-même, avec le concours des personnels hospitaliers, avons pu identifier les dépouilles, notamment à partir des photographies du fichier des immatriculés » (pièce nº 567 du dossier de l’instruction. Durant cette identification, l’ambassadeur et le médecin se tenaient en retrait. Quant à Monseigneur Tessier et à Dom Bernardo Olivera, ils étaient restés avec Père Amédée dans la salle où nous avions été accueillis par le colonel en charge de l’hôpital, car nous ne voulions pas soumettre Amédée à ce spectacle.  Dom Bernardo s’est toutefois approché au moment où le consul et moi terminions la reconnaissance, et nous avons de nouveau regardé ensemble rapidement les sept têtes.

Dans la même communication à Paris, ce soir-là, le consul disait aussi qu’il attendait de recevoir le rapport des médecins légistes algériens avant de rédiger les actes officiels de décès, dont la date restait incertaine.  Il obtint ce rapport deux jours plus tard.  Ce rapport fut alors envoyé à Paris par l’ambassadeur français comme étant le rapport du médecin légiste de l’ambassade !  Dans sa déposition devant le juge d’instruction, le jeune médecin amené à l’hôpital par l’ambassadeur lors de la reconnaissance des têtes, nia avoir rédigé un rapport et affirma même qu’il ne pouvait pas être l’auteur de ce texte qui utilisait des termes techniques qui dépassaient sa compétence.

Que conclure, sinon que la seule chose sage à faire pour le moment est de laisser le juge d’instruction poursuivre son travail en débrouillant tous ces écheveaux plutôt que de mener des enquêtes parallèles qui tiennent plus du roman policier que d’une étude objective des faits.

Armand VEILLEUX

Scourmont, le 19 mars 2011

Pas de traduction pour ce texte.

presentation st michel testament

presentation st michel messe

 L’église de Saint Michel de Bannières et Tibhirine en 2016

Les évènements n’ont pas manqué !

La plaque de marbre blanc sur laquelle est gravé le Testament Spirituel du Père Christian de Chergé, enfant du village, attire comme un aimant.

Et mystérieusement, depuis 15 ans, un lien s'est tissé et amplifié autour de l'émotion suscitée par ce texte auprès des ouvriers, puis des visiteurs et à l’occasion des animations. En 2016, ces animations ont pris une dimension toute particulière en raison des terribles évènements qui ont marqué si cruellement cette année de par le monde.

Ce fut d’abord le dimanche 22 mai la célébration du 20ème anniversaire de Tibhirine : un grand moment d'émotion partagée avec la présence, toute la journée,  Mgr Laurent Camiade, évêque de Cahors.

Pas de traduction pour ce texte.

Texte introductif du père Augustin Deneck :

presentation square st ambroiseBruno, Célestin, Christian, Christophe, Luc, Michel, Paul… ces moines sont devenus mes frères !

Je souhaite témoigner de la manière dont les frères de Tibhirine se sont faits proches de nous cette année. Pendant l'été 2015, voyant les événements du monde - la guerre en Syrie, les réfugiés, la tension terroriste - une phrase du livre de la Genèse m'a éclairé et je l'ai choisie pour notre thème annuel : « Où sont mes frères ? Ce sont mes frères que je cherche ».

Nous avons appris dès le mois de septembre que le square devant l’église allait être rebaptisé « Jardin des moines de Tibhirine » à l’occasion des vingt ans de leur assassinat.

Avec les prêtres de Saint-Ambroise et un groupe de paroissiens, j’ai découvert de manière plus approfondie l’histoire des moines pour préparer cette exposition. J'ai perçu leur proximité fraternelle et leur passage de témoin, comme dans une course où ils nous transmettaient leurs paroles, leur présence et leur espérance pour aller de l’avant, dans un contexte de violence qui nous fragilise depuis le 13 novembre dernier.

Pas de traduction pour ce texte.

petit reste gilles nicolasGilles Nicolas est né le 13 juillet 1936, dans une famille qui devait compter huit enfants dont il serait le second. Après de bonnes études, il entre à l’Ecole Centrale, dont il sort ingénieur. Il fait, ensuite, son service militaire comme lieutenant dans l’Ouest de l’Ouarsenis, à la fin de la guerre d’Algérie, dans une région où le plan Challes avait déjà considérablement réduit les moyens de l’A.L.N. et où il n’eut pas, disait-il, à être vraiment impliqué dans des combats. Toutefois il y découvre l’Algérie et décide, pendant ses études théologiques, qu’il  accomplit au Grand Séminaire d’Issy les Moulineaux, de demander l’incardination dans le diocèse d’Alger. Il est ordonné à Paris le 25 juin 1966 et part pour Alger, rejoindre son diocèse, en septembre 1966. C’est là que je l’accueille, en tant que Directeur du Centre chargé de la formation à la langue arabe et à la connaissance de l’islam, ou de la mission de l’Eglise en contexte musulman.

Fait tout à faire rare, je constate, dès son arrivée, qu’il lisait déjà couramment l’arabe littéraire et le comprenait à l’audition, grâce au travail mené  avec un séminariste libanais à qui il avait demandé de l’aide au Séminaire. Je lui conseillais, alors, de s’inscrire directement à Propédeutique arabe à l’université d’Alger.  C’est ce qu’il fit, si bien qu’il obtint ainsi un diplôme universitaire en arabe, à la fin de sa première année scolaire en Algérie. Il était désormais armé pour recevoir son premier poste et, en décembre 1967, le Cardinal Duval, alors archevêque d’Alger, le nommait Directeur du Secrétariat des Ecoles diocésaines (S.N.E.D.A.). Il allait occuper cette fonction jusqu’à la nationalisation, par Boumedienne, des établissements diocésains, en juillet 1976. Il allait avoir à dynamiser cette structure qui accueillait plus de vingt mille enfants et adolescents algériens musulmans, garçons et filles, au sein d’établissements dépendant  directement du diocèse ou dirigées par les diverses Congrégations enseignantes de religieux ou religieuses travaillant dans la région d’Alger. Il obtient la nationalité algérienne en 1972.

Dans le temps  de sa charge aux écoles diocésaines, il avait déjà  assumé des charges pastorales dans diverses paroisses d’Alger (Mouradia, Hussein Dey). Après la nationalisation des écoles, il passe un an, en situation pastorale,  dans un quartier populaire d’Alger (Bab el Oued), puis il est nommé à Médéa, à 80 km au sud d’Alger, dans les contreforts de l’Atlas comme prêtre chargé du secteur du Titteri au sud d’Alger. Il allait avoir à y soutenir divers groupes d’expatriés, notamment italiens, qui étaient employés dans des chantiers de la région. Il s’y trouvait aussi le « curé » du Monastère trappiste de Tibhirine, distant de sept kilomètres de Médéa et établissait, ainsi, avec les moines qu’il voyait presque chaque semaine, des liens d’amitié spirituelle très forts. Il  gardait, toutefois, sa propre approche, plus réaliste, du dialogue islamo-chrétien, qui n’était pas forcément celle de son ami, le Prieur de Tibhirine, le P. Christian de  Chergé. Il sera associé aux diverses concertations qui devaient amener les moines à rester fidèles à leur lieu de vie jusqu’à en mourir, le P. Gilles Nicolas, assumant, d’ailleurs, lui-même, notamment sur la route du monastère, les mêmes risques que les moines quand la crise terroriste vint à menacer la région et l’Algérie toute entière, entre 1992 et 2000. C’est par exemple, lui qui s’est trouvé à l’entrée du monastère pour recevoir l’interpellation des terroristes lors de leur première incursion au monastère le 24 décembre 1993, et parmi eux, il y avait l’un de ses anciens élèves.

En effet, il avait pris dès son arrivée à Médéa, un poste de professeur de mathématiques, dans un lycée de la ville, mettant à profit sa formation antérieure dans cette discipline et  s’appuyant sur son diplôme de Centralien. Il enseignait donc au lycée, en arabe, jusqu’à ce qu’il lui soit demandé quelques années plus tard de continuer le même enseignement, mais au Centre Universitaire de Médéa, ce qu’il fit jusqu’à sa retraite de l’enseignement, en 1997. Sa compétence et sa force de caractère devait lui attirer à la fois l’admiration de certains de ses collègues ou de ses élèves, et l’hostilité d’autres groupes plus fondamentalistes ou moins compétents. Il fit face à tout avec courage et dans la  volonté de servir au mieux le niveau scolaire de l’école algérienne.

En 1988, je succédais comme archevêque d’Alger au Cardinal  Duval et je lui demandais d’accepter la gestion du patrimoine du diocèse d’Alger tout en gardant ses charges à Médéa. Il allait réussir, dans cette mission concrète et complexe, à se faire connaître et respecter, dans sa charge, grâce à sa connaissance  de l’arabe, à sa force de caractère, à sa volonté d’assurer les droits du diocèse, tout en gagnant le respect de ses interlocuteurs des divers ministères concernés ou des partenaires musulmans de l’Eglise, comme Institution. Cette triple charge d’enseignant, de prêtre chargé d’une communauté chrétienne et de gestionnaire du diocèse allait le conduire à vivre avec courage et  générosité une  situation particulièrement dangereuse, puisqu’il lui fallait assurer, plusieurs fois par semaine, la route périlleuse de la vallée de la Chiffa entre Alger et Médéa.

Dans le même temps, au début des années 80, il mettait à exécution un projet de vie qu’il portait en lui, celui de rejoindre la société de prêtres du Prado. Cette famille spirituelle  l’aidait à vivre son choix d’une vie simple, en serviteur de l’évangile qui se fait  proche des plus pauvres,  soucieux  de faire respecter leur dignité par les puissants ou par les autorités. C’est dans cette ligne de pensée qu’il faut aussi situer, hors de ses obligations professionnelles, sa très grande attention aux personnes et aux familles algériennes musulmanes qu’il rencontrait et qu’il visitait chez elles, devenant l’ami de chacun des membres du groupe, adultes et enfants. A partir des années quatre vint dix, il allait aussi investir beaucoup de temps et d’énergie à rejoindre les nombreux étudiants africains qui venaient rejoindre les universités de l’Algérie comme boursiers. Il organisait pour eux des « Universités d’été » auxquelles il associait les compétences de ses amis sur Alger. Cette mission aura pour lui une grande importance pendant toutes les dernières années de sa vie sacerdotale.

Il attachait beaucoup d’importance à l’eucharistie du jeudi qu’il assurait dans la chapelle de l’archevêché, pour les collaborateurs de l’institution ou les voisins proches. Il  attachait, d’ailleurs, la même importance aux célébrations qu’il assurait dans plusieurs communautés religieuses dont certaines de celles qui devait être frappées par la violence terroriste. Dans ce contexte il aimait faire partager, à ceux qui priaient avec lui, ses dernières découvertes, grâce à ses lectures théologiques et scientifiques ou à ses recherches sur le net dont il était un utilisateur passionné et compétent.

Dans les dernières années de sa vie il devenait de plus en plus handicapé par sa difficulté à bien entendre ses interlocuteurs ce qui l’isolait. Mais il gardait la même générosité de vie, assumant par lui-même toutes les tâches quotidiennes de la vie, invitant largement dans la salle à manger rudimentaire du sous sol de l’archevêché. Il assumait, alors, avec dévouement, les charges supplémentaires qui lui furent imposées, pendant plus de cinq ans, par la nécessité de soutenir l’équipe qui restaurait la basilique Notre Dame d’Afrique  équipe dont il avait la charge avec le P. Bernard Lefevbre et Mr  Dominique Henry. Par ailleurs, il s’efforçait de garder des liens avec les chrétiens évangéliques dont le groupe se développaient, dans ces années là, mais qui avaient des rapports difficiles avec les autorités et n’étaient pas toujours compris dans la communauté catholique. Il prenait aussi des positions fermes, dans le pays, face aux évolutions contraires au respect des droits humains, cherchant souvent, à ses risques et périls, à dire et à faire la vérité.

Les évolutions de l’organisation du diocèse d’Alger après l’arrivée du nouvel archevêque, Mgr Ghaleb Bader, lui ont permis d’être remplacé dans sa charge d’économe et de prendre, enfin, une année sabbatique qu’il choisit d’aller passer à Lyon au Prado. Il en revenait, prêt à prendre de nouvelles charges, quand il a été emporté par une crise cardiaque. Il nous laisse le message d’une fidélité, courageuse et exigeante, à un évangile de la simplicité, de la vérité et de  la générosité de vie dont il voulait donner le signe devant les chrétiens et les musulmans qu’il avait à rencontrer. Il aura apporté sa large part à cette Eglise de la rencontre et du service que le Cardinal  Duval, son  évêque à son arrivée en Algérie, lui avait appris à vivre dans les premières années de son  sacerdoce.

Mgr Henri Teissier, Archevêque émérite d'Alger
Tlemcen (Algérie)
7 octobre 2011
Fête de Notre Dame du Rosaire

 

Pas de traduction pour ce texte.

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